TRANSITION ÉLECTRIQUE – QUESTION D’ÉCHELLE

Les centrales nucléaires françaises ont été mises en service entre 1987 et 1994. Des ingénieurs praticiens ont prévu une forte croissance des besoins futurs.

Un complément en hydraulique est possible, et serait moins aléatoire que le vent et le soleil.

On est en général peu conscients de l’échelle de notre pays.

– Nos déchets sont de l’ordre de 350 millions de tonnes par an.

– Nous consommons environ 50 milliards de litres de carburant chaque année.

– Notre électricité c’est 420 milliards de kilowatts heure.

ILLUSTRATION. Quand on demande à un enfant de dessiner un bonhomme en parachute, on dirait un parasol. Il sera fort impressionné quand il verra la grandeur d’un vrai parachute.

De même concernant l’électricité nous sommes parfois comme des enfants, ou comme des écolos idéalistes. Les projets de transition électrique sont parfois un peu naïfs.

Certes il faut obtenir une décroissance des besoins par une meilleure isolation des locaux, une moindre consommation des installations électriques mais pas au point d’avoir froid l’hiver.

S’il est vrai que la natalité baisse, notre démographie augmente (actuellement plus de 68 millions) du fait de l’immigration. Or nous connaissons des alertes en production électrique, nous envisageons de devoir recycler les eaux usées, il y a une carence d’habitations malgré un plan de construction de nouveaux logements.

En conclusion, il faut être conscients

* de la nécessité de l’électricité nucléaire et de l’hydraulique,

* de la relativité du vent et du solaire,

* de la vaine attente d’une décroissance.

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Un commentaire

  1. La bonne source d’énergie est celle que nous ne consommons pas. Le vent ok mais les éoliennes, il y aurait beaucoup à en dire sur le plan « économico-écologique »… L’hydraulique oui mais attention aux petits poissons comme aux gros… Le soleil oui (il me recharge), mais le nucléaire non : on ne sait plus le faire ! qu’il soit de poche (comme Macron) ou EPR, aucun délai ni budget n’est respecté depuis des décennies (et il y a des raisons à ça).
    Au final je ne crois qu’en la décroissance — qu’on ne saura pas faire non plus, mais qui elle saura nous faire.

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