MIGRATIONS

Que sera demain? Quels déplacements de population?
Hors des idéologies et des états d’âme, observons le présent, devinons les futurs possibles en France, élaborons d’éventuelles pistes d’amélioration.

Démographie, civilisation, guerres, économie, climat, idéologies, mœurs…

IMMIGRATION

Ça sonne comme un gros mot. C’est un thème tabou… ou passionnel, un sujet qui fâche entre les camps opposés. Les avis que nous observons sont souvent une caricature, tantôt on veut fermer les frontières aux envahisseurs étrangers, tantôt on parle au contraire de régulariser tout le monde. Parfois, entre gens du même avis on échange des certitudes assez réductrices. Entre gens de camps opposés on balance entre affirmations péremptoires pour certains, silences gênés pour d’autres car c’est tabou. Les media amplifient le caractère conflictuel et, comme en politique, préfèrent masquer le fond et mettre en scène les comédiens extrêmes. Alors, hors des idéologies et des états d’âme, observons le présent, devinons les futurs possibles, élaborons d’éventuelles pistes d’amélioration.

DIFFÉRENTS POINTS DE VUE

Il faut se positionner dans divers rôles pour essayer de comprendre.

Civilisé idéaliste j’estime que tous les humains ont les mêmes droits que moi. Mon pays, riche et organisé, doit accueillir les pauvres. Un puissant navire recueille toujours un naufragé. Si le Christ revenait, ne serait-il pas basané, barbu ? Sans papiers ? Le repousserions-nous hors de la frontière de nous-mêmes ?

Civilisé besogneux j’ai du mal à vivre dans une société déjà contraignante, je paye pour les retraites, pour les aides et pour les chômeurs. Le pays n’a pas les moyens de faire plus. Comme je travaille dur pour vivre, fourmi, je ne tiens pas à nourrir des cigales.

Citoyen identitaire je veux conserver la France que j’ai connue, la culture, les mœurs, les valeurs. Je préférerais qu’on aide les étrangers à rester chez eux. Au pire, on peut accueillir un petit nombre de personnes si on peut prouver qu’elles sont de mœurs adaptées à notre vie civilisée.

Gouverneur d’un pays riche je sais que, quelle que soit mon action, il y aura environ un tiers de mécontents. Alors je communique le moins possible. Je tenterai de limiter un peu les flux. Les media sauront banaliser les agressions. Au plan social et économique, les étrangers acceptent les métiers ingrats, en outre il y a quelques accords secrets. Et puis, j’espère être réélu.

Gouvernant global je sais que la démographie africaine enflera jusqu’au débordement. Si ce débordement est intense et brusque, il provoquera un rejet avec de très graves violences. Il convient donc de créer un flux progressif pour habituer la population. Mais on ne veut pas en parler directement car l’acceptation par les publics européens est actuellement impossible et beaucoup refusent une mondialisation. Nous avons des associations et des influenceurs. Le flux est en place et enfle progressivement. L’étude socio a souligné le besoin pour nos civilisés de développer des défenses, de s’adapter à des mœurs un peu plus rugueux, d’apprendre à « hurler avec les loups » mais aussi à subir sans comprendre car le grand public est ignorant et attardé sur des contextes dépassés.
À ce propos, l’introduction des loups près des troupeaux d’ovins induit un message subliminal…

Étranger malchanceux né dans un pays pauvre, je ne suis pas personnellement responsable de l’absence de services de santé dans mon pays, ni de la pauvreté. N’ayant qu’une vie et plus rien à perdre, je préférerais partir vers un inconnu porteur d’espoir, plutôt que stagner dans la misère. Je pourrais ramasser le peu d’affaires qui me restent et monter sur une coque de noix…

Chef de famille pauvre je pars travailler dans l’un des pays d’Europe pour envoyer de l’argent à ma famille, puis dès que possible je les ferai venir, nous serons mieux logés et moins pauvres.

Étranger bien informé j’ai localement peu d’avenir, or je peux m’installer dans la civilisation, rejoindre mes prédécesseurs, profiter des avantages, apprendre à jouer avec le système en place, en bref « essaimer ».

ONG en mission notre bateau discrètement subventionné assiste le flux de migrants en sauvant des vies et en conduisant les migrants en Europe.

Passeur je gagne du fric. J’ai un réseau pour récupérer de vieilles embarcations. Ce troupeau paye cher pour la traversée et arrivera peut-être au bout, ou pas.

Délinquant poursuivi dans mon pays je dois disparaitre. Je serai un sans-papiers dans des pays plutôt laxistes où on peut même vivre sans travailler.

… (à vous lecteurs d’ajouter / rectifier)

PRENDRE DU RECUL

Tâchons de prendre un peu d’altitude pour observer la situation historique mondiale. La vision particulière de la France sera examinée par la suite, mais nous allons d’abord parler des nomades et voyageurs, ensuite nous pointerons trois phénomènes significatifs que sont la démographie, le contraste entre pays riches et pays pauvres, enfin la nécessité d’une communication publique plus ouverte sur tous ces thèmes.

Nous examinerons le passé et le présent pour tenter une ébauche des futurs probables.

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NOS  CIVILISATIONS  REJETTENT  LES  NOMADES 

Nomades et sédentaires par Clair Michalon

Les Tsiganes et les Fourmis

Les Tsiganes étaient pauvres mais chantaient et dansaient.
Depuis des générations ils cueillaient, chassaient, prenaient ce que la Terre donne, juste pour leur besoin au jour le jour. Ils exercèrent les métiers de culture et d’élevage, de travail des métaux, de musique, de textile, de tressage…

Cependant, les fourmis amassaient et stockaient des richesses grâce à un système qu’elles avaient agencé. Avec une avidité croissante, elles prenaient en monopole tous les biens que donne la Terre.

Cueillette et chasse furent réglementées. Les espaces devinrent des propriétés réservées.
La vie des Tsiganes fut de plus en plus difficile car ils furent rejetés par ces fourmis qui s’étaient établies partout et qui avaient pris de force pour elles-mêmes le contrôle de tout ce que donne la Terre. Les nomades n’eurent plus d’endroit où s’installer sans être rejetés.
 

Pourquoi ? Qu’est-ce qui a donc changé ?

Nous sommes plus de 8 milliards d’humains sur cette Terre. Or en 1900 nous étions 1,6 milliard. L’agglomération parisienne est passée de 4 millions à 11 millions en cent ans. Les grandes villes ne cessent de s’étendre, la densité urbaine s’accroît. La France est passée de 40 millions (1950) à 68 millions.

L’expansion démographique est bien la première cause de dégradation de la vie des Voyageurs. La générosité des ressources est épuisée. Les mégapoles enflent. La nourriture est industrialisée. On achète l’eau enfermée dans des cylindres en plastique. Nos déchets ménagers et industriels prennent une proportion ahurissante. Les places de stationnement sont saturées.

La déforestation, l’occupation de zones sauvages ont aussi chassé des tribus ancestrales et des bêtes.

PAYS RICHES ET PAYS PAUVRES

On connaît des régions très modernes, très… consommatrices, alors qu’à l’opposé de nombreuses populations sont privées d’eau potable, de nourriture, de soins de santé, et seront même privées de sécurité climatique.

En France, nous pouvons vanter notre organisation civilisée par laquelle nous méritons une vie sure et confortable. Exigeants sur le travail, la production, l’organisation de la vie, grâce aux efforts de tous nous avons favorisé l’éducation, les droits de l’homme, la santé, l’énergie, les services, les transports, le travail, les loisirs.

Mais prenons conscience de ceci : les gouvernements des pays riches ont trop souvent apporté aux pays pauvres du malheur déguisé en aide. Les pays riches ont discrètement mais efficacement profité de la corruption des gouvernants, du pillage des ressources, et indirectement du maintien des peuples dans une situation d’asservissement et de pauvreté.

Témoignages :

Chirac révèle qu’une part de nos richesses vient de l’Afrique

Et surtout :

Message des Gilets Jaunes de l’Île Saint Denis (93) : L’IMMIGRATION : PARLONS-EN

En Afrique, les ressources locales sont plus ou moins abondantes selon les années, c’est comme ça depuis des millénaires. Mais la population a tellement augmenté que lors de futures mauvaises années, on risque de connaître famine et exode.
En 2021, en France, l’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) des femmes nées à l’étranger s’établit à 2,3 enfants par femme en moyenne, contre 1,7 pour celles nées en France. Il est le plus élevé pour les femmes nées au Maghreb (2,5) et dans les autres pays d’Afrique (3,3).
Le taux de fécondité en Afrique est de 4,36.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Migration_humaine

Aider les pays d’Afrique à devenir plus autonomes et riches de leurs ressources.
Les pays plus civilisés et désormais surtout les multinationales ne doivent plus piller l’Afrique, merci.

Pollution – Les pays pauvres et surpeuplés souvent se polluent eux-mêmes car les rejets (eaux usées) polluent leurs eaux à boire.

Récent : la guerre menée par les gouvernements occidentaux pousse l’Afrique à changer de « partenaires » (BRICS+).

Démographie Monde et France

Toujours est-il qu’en un siècle (1920 – 2020) la démographie de l’Europe a été multipliée par 1,5 tandis que celle de l’Afrique était multipliée par plus de 8,5 et cela va naturellement provoquer un flux très important, sans même parler de futures contraintes climatiques.

Évolution démographique 1920 2020 © INED :

L’IMMIGRATION EN FRANCE

Pardonnez l’imprécision de ce qui suit. En France il y a assez peu d’immigration d’urgence, celle des plus mal lotis car ils sont trop éloignés, dépourvus de visibilité, privés de moyens (dont transport), filtrés par les pays de passage. Globalement nous trouvons tout de même une population d’Asie, plutôt discrète, les autres viennent principalement de pays assez proches géographiquement ou politiquement, Afrique, pays de l’Est. Ces personnes cherchent souvent une vie meilleure, un logement, de l’argent, des services de santé. Il y a aussi des personnes recherchées dans leur pays et qui risquaient une arrestation, que ce soit pour une divergence politique ou pour de la délinquance.

Je crois pouvoir dire qu’en France nos gouvernements successifs ont eu, en matière d’immigration, des politiques décousues, conflictuelles, dépourvues de gestion, surtout dépourvues de concertation démocratique. Ce défaut de communication a troublé la clarté d’esprit du grand public dont la vision oscille souvent comme on l’a déjà illustré entre tabou et caricature.

Démographie France :

L’IMMIGRATION AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS

AVANTAGES
Des économistes et politiciens sont attachés à une continuité de CROISSANCE pour doper l’emploi, le commerce et pour payer les retraites.
Des personnes de pays aux conditions de vie difficile veulent améliorer leur situation, il faut leur tendre la main.
Une main d’œuvre souple occupe des emplois précaires.

INCONVÉNIENTS
Dans une fuite en avant la France manque de logements, de places en crèches, d’énergie dont électricité, d’eau. La balance import / export est très défavorable. Or la natalité a baissé mais la démographie augmente par l’arrivée de migrants.
Les autres effets de l’immigration sont la perte des identités régionales, la baisse des niveaux scolaires, et une dégradation des mœurs.
La main d’œuvre souple occupe des emplois précaires, mais l’expérience montre que la génération suivante est révoltée et moins encline à travailler.

 Le rejet de l’immigration doit être analysé.

Ce n’est pas en niant un sentiment collectif qu’on efface un problème, bien au contraire. Les impressions des gens ne répondent pas à des consignes ou à des mots d’ordre, elles sont le plus souvent fondées sur les observations des divers plans : Économique, social, culturel, religieux, démographique, sécuritaire…

Soyons politiquement incorrect et analysons ces plans.

 Plan Économique.

« Les immigrés prennent des emplois alors que le chômage s’étend ». Pourtant ils occupent le plus souvent des emplois précaires. Mais leurs enfants acceptent en général moins ces emplois, certains se trouvent dans un état de révolte sans formation et sans travail tout en bénéficiant éventuellement des aides et des services de santé. C’est dans ces milieux que le trafic de drogue s’amplifie.

Une gestion pertinente permettrait de prévenir une partie de ces situations mais ce n’est le rôle de personne, semble-t-il. Et puis, ces emplois dits précaires devraient être payés correctement et ne pas être considérés comme dégradants, réservés à des étrangers. Enfin, comment évaluer le niveau de civilisation des arrivants (mœurs)? D’autant que la gouvernance européenne semble imposer l’accueil de migrants.

Au plan purement économique, le public critique les dépenses dont il a connaissance, mais ignore souvent ce qu’on paye sans le savoir, par exemple pour le sponsoring que les marques répercutent sur les clients. La mise à l’abri d’une poignée d’étrangers pauvres est une goutte d’eau en comparaison financière.

Globalement, le plan économique est négatif. Les ressources de la France sont comparables à un gâteau. Plus on est nombreux autour du gâteau, plus la part de chacun est petite.

Identité nationale – Les étrangers éclaboussent parfois notre quotidien avec leurs coutumes, leurs traditions, leur style, leurs valeurs, leurs religions, leurs mœurs. Notre propre identité est très discrète (pauvre?), développons ce point avec un exemple. En Irlande, la tradition est faite de bière Guinness dans les pubs, de musique gaélique et de danses, de rugby et de hurling, de pêche, d’airs folkloriques appris dès l’enfance et chantés avec un fort accent. Cette identité se maintient d’autant que le pays est une île et que cette culture reste vivante. Dans les rues, les jeunes jouent violon, bagpipe et bodhran. Les polonais qui viennent travailler restent des étrangers, on ne les imagine pas troquant leur polka contre une gigue parmi les redheads.

Identités régionales –  Pourtant en France, on connaît bien les bretons avec leurs traditions celtiques, on se connaît la bourrée d’Auvergne, les danses d’Alsace et de Lorraine, la Sardane, des flûtes et tambourinaïre, les cabrettes, épinettes des Vosges, la vielle à roue, voire le bal musette. Il existe peu d’identité nationale, mais de nombreuses identités régionales très riches, accent voire langue, costumes, musiques et instruments, danse, traditions, gastronomie. Depuis longtemps, gouvernements et media ont découragé ces richesses et standardisé le pays, réduisant l’identité régionale à du folklore. Or l’identité nationale inoculée par les media, c’est surtout le foot associé au drapeau, à l’hymne national et la fierté d’avoir gagné. La religion des autres, leurs folklores, leurs extériorisations nous heurtent par le contraste de notre sobriété.

Nous avons pourtant une culture qu’il convient de maintenir ou de restaurer, voici un argumentaire :

Deux points de vue opposés

Puis-je exprimer mon profond désaccord ?

VOULOIR TUER LES IDENTITÉS EST D’UNE GRANDE VIOLENCE.

« Le BRETON » se caractérise par: une langue, une gastronomie (y compris boissons), un style de musique, des instruments (biniou, harpe, bombarde, treujenn gaol, cornemuse etc.), des traditions, des costumes, des danses, un drapeau, une attache celtique… Pour autant, les bretons ne rejettent pas les autres identités.

Il en est de même pour un irlandais, un corse, un japonais, un grec, un yéniche etc.

VOULOIR TUER LES IDENTITÉS EST D’UNE GRANDE VIOLENCE.

Je dis « un indien » avec respect (je respecte même les personnes dépourvues d’identité). Seuls les esprits malsains me soupçonnent d’arrières pensées de dérision.  Ces arrière-pensées ne sont pas dans ma tête mais DANS LA LEUR…

OK je comprends les propos de Krishnamurti, mais je crois qu’il confond l’affirmation d’une identité avec un rejet primaire par un esprit étroit. Qui donc rend péjoratif une désignation d’origine ? Est-ce que « un arabe » ou « un noir » est réducteur ou péjoratif ? Si oui, qui le rend péjoratif, et pourquoi ?

Plan démographique.

Les immigrés sont souvent des familles de 6 à 10 enfants alors que les nationaux ont en moyenne un peu moins de deux enfants. Ce déséquilibre peut choquer, encore une fois par le contraste avec nos situations, certains ont parlé de « grand remplacement ». En outre notre pays connait une crise du logement qui a pour effet de maintenir des prix élevés.
Le plan démographique est une réalité complexe, nous y reviendrons.

Plan sécuritaire. Individu et Groupe.

Ici s’ajoute un grave problème : la délinquance, les infractions, les incivilités, la violence et la triche, associées à l’immigration. Il ne s’agit en toute rigueur ni de nationalité, ni de « race » ou d’ethnie. Il s’agit plus simplement de mœurs, d’adaptation ou pas à la vie civilisée, quelle que soit l’origine des personnes.

Concernant les individus, il n’est pas question de généraliser, d’attribuer un profil a priori à quelqu’un en raison de son origine. Par contre les gouvernements doivent tenir compte des statistiques. C’est donc un sujet très délicat à traiter.

Dans certains pays, les petites incivilités sont impensables parce que fermement réprimées : cracher, tricher dans une file d’attente ou jeter des déchets sont des actes qui indigneraient les passants. Disons-le, si réprimer semble rentable et rapide, éduquer est plus efficace et plus authentique. Animation et éducation demanderaient du personnel très bien formé, avec un risque d’impopularité si la communication associée est maladroite. Notre pays néglige l’éducation et la culture.

Si ce laisser-faire perdure, la situation ne s’améliorera pas. En France brûler des voitures, voler, attaquer les forces de l’ordre ou même les pompiers, caillasser un bus, verrouiller un quartier pour que la police n’ose plus s’y aventurer, tout cela est fréquent, presque normalisé. Il ne s’agit pas de race, de nationalité, il s’agit de mœurs et d’éducation.

 A regarder de plus près, diverses formes de triche se sont installées chez les immigrés comme chez les nationaux, peut-être facilitées par une piètre exemplarité d’en haut, par des Valeurs oubliées, par une carence éducative, par une prévention défaillante, par un laxiste et par l’absence de communication. On a géré les populations comme des troupeaux, fichage, vaccination, cameras, radars, barrières, mais pas de consignes claires, pas d’explications, pas de dialogue, information minimum…

LE FUTUR

 Il ne faut pas confondre cette situation nationale floue et la situation mondiale. On ne mène pas une étude systémique si on se positionne dans le problème, ni si on entend agir sur les symptômes.

 Reprenons de l’altitude. La génération du huitième milliard d’humains a débuté et nous allons vers 12 milliards dans un « silence radio ». Or Cette surpopulation se heurte à de multiples effets alarmants.

Exemple : Sans les engrais, la Terre pourrait nourrir 4 milliards d’humains.

Les 10 ans qui viennent vont très probablement s’accompagner de catastrophes climatiques et nutritionnelles. Certaines terres vont peut-être devenir partiellement inhospitalières. L’humanité constatera une accentuation de l’épuisement des ressources et du débordement des déchets. L’eau va manquer dans certaines zones, des guerres éclateront parce qu’un pays aura détourné un fleuve, privant le pays en aval. Qu’on comprenne bien. La nature produit toujours autant d’eau depuis des millénaires, mais les consommateurs sont plus nombreux, et l’eau est plus souvent polluée par les humains.
La hausse du niveau des mers due à la descente et fonte de glaciers va aussi provoquer le déplacement de ceux qui habitent près des côtes.

 La démographie et le climat peuvent donc provoquer des flux migratoires majeurs.

 Au sein de nos gouvernements, faut-il choisir le jeu de la patate chaude (celle qu’on refile vite à l’autre pour ne pas se brûler, mais que le dernier sera obligé de traiter)? Faut-il se taire de quinquennat en quinquennat en espérant que cette crise, cette vraie crise, sera pour le suivant? Et feindre la surprise quand le flux migratoire se présentera? Pire, mettre à exécution des plans élaborés à l’avance, mais tenus secrets parce qu’inavouables?

 Quoi qu’il en soit, il serait indécent de fermer les frontières ou de tuer les arrivants! C’est comme si un bateau de croisière de luxe laissait se noyer les personnes tombées d’une pirogue. La marine traditionnelle a fort heureusement, quant à elle, une éthique et une conscience.
 SAUF QUE…
 Sauf que demain le navire découvrira non pas une pirogue, mais des milliers de naufragés, alors qu’il dispose de vivres pour seulement 200 passagers, avec certes un certain luxe (les normes de la civilisation).

 Le flux de trop nombreux naufragés risque de déséquilibrer l’organisation de notre pays, surtout si on n’y a pas réfléchi à l’avance. La solution de fermeture des frontières est inhumaine et vouée à l’échec, l’ouverture pure et simple est tout aussi dangereuse.

QUELLES AMORCES DE SOLUTIONS ?

Vision du futur et anticipation – Les gouvernements doivent d’urgence anticiper sur ce futur proche en initiant une réflexion internationale OUVERTE sur le sort des « passagers de pirogues en perdition », qui seront très nombreux. Le contexte ne permet plus aux pays riches, grands consommateurs de ressources, de fermer les yeux, de vouloir ignorer les naufragés de demain. Il faudra certainement revoir nos modes de vie, renoncer à une part de consommation et cibler les actions d’aide non-locales.

Restauration des valeurs – Parallèlement, il convient de retrouver les Valeurs Perdues.  Notre pays devrait rapidement étudier tout à la fois une éducation aux valeurs morales et civiques (l’exemplarité doit aussi venir d’en haut, VIP politiques, grands patrons etc.), des règles fermes pour tous, une vraie gestion des immigrés et du travail, une répression des incivilités, sans quoi un flou malsain alimentera les polémiques, en marge du vrai sujet.

 Il sera indispensable de valoriser davantage les acteurs de l’économie réelle, l’agriculture et l’élevage, la production, l’énergie, l’éducation, la santé, les services utiles, dans tous les pays avec des moyens internationaux et avec, cette fois, une aide véritable, pas un sabotage.

 QUEL ACCUEIL ?

« S’il a faim ne lui donne pas un poisson, apprend-lui à pêcher ».
Cette recommandation est un peu facile car elle ne tient pas compte de l’urgence. 
VARIANTE humoristique. S’il se noie ne le tire pas de l’eau, jette-lui « Natation pour les Nuls« .
Il convient évidemment de gérer à la fois l’urgence et le développement.

Pour notre part, sera-t-il opportun d’aménager des espaces pour permettre à une partie bien définie de ces naufragés de vivre, de pouvoir travailler, d’éduquer leurs enfants? Doit-on tendre la main à ces populations dont les conditions de vie sont si précaires, à des lieues des nôtres? Faut-il définir franchement deux classes de population, nous… et les autres? Faut-il revoir les prix des produits et services que le libéralisme économique a déconnectés de la valeur réelle de ce qu’on achète?  Faut-il alléger certaines normalisations? Élaborer des schémas de décroissance? Comment gérer les arrivées de groupes d’hommes seuls?

 Dans tous les cas il convient d’établir à l’avance des règles strictes, claires, applicables, de les faire connaître et de s’y tenir avec précision et fermeté. C’est pourquoi une réflexion est indispensable et urgente, non pas pour un plan secret, mais pour un projet éclairé et concerté. Comment améliorer le droit international, le social, le normatif, le logement, le travail, l’échelle des prix, la santé, la consommation, la sécurité, la cohésion sociale? Il faudra répondre à ces questions par des accords, par des plans d’action, puis par des mises en œuvre concrètes. Le Développement Durable énonce déjà une part des axes de réflexion.

 Développement – Il convient de ne plus piller les pays en développement, de les aider à progresser vers l’autonomie, en particulier gestion des ressources. L’objectif est que les habitants n’aient plus de raisons de fuir.

DÉMOGRAPHIE

  Une régulation mondiale de la démographie est urgente et primordiale.

 La régulation la moins sale, c’est la modération des naissances. Observons les familles très nombreuses. L’accès à la culture surtout pour les femmes mais aussi pour les hommes est un élément majeur dans les populations dont les familles ont traditionnellement beaucoup d’enfants. En parallèle, le libre accès à la contraception complète le tableau. Ces deux axes conjugués, éducation et contraception, entraîneraient déjà une nette diminution des naissances dans le monde.

 En complément, la communication est capitale, il est urgent de porter médiatiquement à la conscience de toutes les populations du globe la démographie comme cause d’épuisement des ressources, de débordement des déchets, de danger croissant, et d’une vie qui s’éloigne de la nature. (À propos de communication : En France, il faut mettre son téléviseur en veille et fermer le robinet pendant que tu te savonnes, mais silence radio sur cette cause de transformation de notre vie qu’est l’expansion démographique. Quelques retardataires myopes appellent même encore à la croissance pour payer les retraites !).

https://www.demographie-responsable.org/

RÉSUMÉ

  1. SITUATION – Une forte expansion démographique mondiale, associée à de prévisibles catastrophes climatiques et nutritionnelles, risque d’occasionner dans les 10 ans une catastrophe humanitaire avec des flux migratoires importants.
  2. PRÉPARACTION – Il convient de préparer les conditions du moindre dommage. Les moyens mis en œuvre devront être surveillés car la corruption tend à parasiter toute entreprise subventionnée. Le développement des ressources dans tous les pays y compris « pauvres » doit amoindrir la catastrophe et limiter l’immigration.
  3. ACCOMPAGNEMENT
    Il convient de réinventer de nouvelles valeurs humanistes et de réduire la délinquance, les incivilités.
    Une régulation démographique au niveau mondial est indispensable et urgente, culture et contraception favoriseront cette régulation.

IMMIGRATION vision 2030 +

Les médiatiques et les gouvernements semblent myopes, ils observent le flot d’immigration comme on subit un événement météo ou une catastrophe naturelle fortuite, une imprévisible attaque de l’extérieur.

À COURT TERME L’URGENCE
Certes il y a l’urgence. La fuite massive de lieux de vie s’appelle EXODE. Les gens ne partent pas par plaisir, les motifs d’un exode sont en général la famine et la guerre, une forte probabilité de mourir, d’être victime de soldats qui bombardent, pillent, violent et tuent…
De nombreuses familles sont ainsi parties en abandonnant leurs racines.

DES CAUSES ET DES SOLUTIONS
Au-delà de l’urgence, cherchons les CAUSES : massacres de civils, pauvreté, catastrophes (climatiques et…), démographie.
Il convient alors de travailler collectivement sur les SOLUTIONS à moyen et long terme.

MASSACRES, PAUVRETÉ, CATASTROPHES (CLIMATIQUES et…), DÉMOGRAPHIE

  1. Pauvreté
    Il convient d’aider durablement les pays à produire pour leurs besoins alimentaires, et à produire pour l’export. L’occident sait très bien faire tomber un dirigeant efficace et le remplacer par un pourri. Ne saurait-il pas faire l’inverse?
  2. Catastrophes (climatiques et…) Les bouleversements climatiques, la montée des océans mais aussi des causes humaines comme la perte de contrôle de centrales nucléaires, vont nécessiter le déplacement de populations vers des zones déjà très denses. C’est un des risques pour lesquels une régulation démographique est nécessaire.
  3. Démographie
    Une régulation (douce) planétaire est vitale.
    Trois axes sont à privilégier: Culture  Contraception   Décroissance.
    CULTURE. Un accès à la culture en particulier pour les femmes ouvrirait leurs horizons de vie, les dissuaderait de devenir des pondeuses-torcheuses enfermées. Cela passe aussi par une évolution des hommes car les temps doivent changer, tout comme le statut de la femme.
    CONTRACEPTION pour un effet direct sur la démographie.
  4. Il convient alors de travailler collectivement sur les causes et SOLUTIONS à moyen terme.

Volonté politique et accompagnement des médias changeraient tout.

DÉCROISSANCE. Le public aura compris et dénoncé le pillage de l’Afrique. Il est grand temps pour nos sociétés de changer, de  développer des Valeurs, de diminuer l’isolement, de promouvoir l’entraide, la courtoisie, la culture, la citoyenneté, l’ouverture… Une nouvelle économie favorisera le partage, l’optimisation. La décroissance sera une tendance officielle. Les plus riches seront tout autant contraints. Les multinationales seront sous haute surveillance. On devra payer le vrai prix des produits, plus durables.

Étude mai 2012 puis enrichie.

Mais il reste des questions sans réponses. Aussi, n’hésitez pas à contribuer, merci d’avance.

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