Comment sont financés les spectacles sponsorisés?
Le foot, les courses en mer ou en Afrique, les Jeux Olympiques etc?
Pour illustrer cette économie discrète, prenons l’exemple des Jeux Olympiques 2024.
Qui sont les fameux financeurs privés qui donnent 1,8 milliard?
Ce sont des versements détournés par ton assurance, ta mutuelle, ton fournisseur d’énergie et même ENEDIS, ton opérateur internet, ta banque, la Poste, ton marchand de lunettes, ta grande surface, Coca, Nestlé, toutes les grandes marques, bref presque tout ce que tu achètes. Or ces sponsors ou « partenaires » ne fabriquent pas le fric, ils le répercutent sur leurs clients. Même en déficit, ils crachent au bassinet.
Ici vous trouverez en ligne la liste des très nombreux détourneurs de l’argent du public pour les JO :
https://olympics.com/fr/paris-2024/comite/acteurs-des-jeux/partenaires
Beaucoup de sponsors s’affichent sans éveiller l’esprit critique, exemples :
Une économie discrète: l’argent du public
C’est ainsi qu’une économie discrète s’amplifie. Le public (les clients) paye des caprices médiatisés sans choisir, c’est ce qui est grave. Pire, des « amis », des parasites se greffent, pseudo commentateurs, accompagnants et sans aucun doute des bénéficiaires encore plus illégitimes.
Faut-il tout supprimer?
Si on approfondit, on rencontre des entités qu’on pourrait approuver et qui survivent grâce à ces dons, les FABLAB aidés par la fondation Orange, certains remarquables orchestres (*) médiévaux qui donnent des représentations dans nos villes.
* Orchestres. Les musiciens d’instruments classiques issus du Conservatoire sont aux musiciens modernes ce que les peintres des écoles classiques sont à un art contemporain improvisé sans un apprentissage technique.
Conclusion
Il convient d’appliquer davantage de transparence à cette économie, et de mieux surveiller la corruption qui pourrait s’y greffer.
Question d’échelle : Il semble très injuste de faire payer les JO à un agriculteur breton qui ne s’intéresse pas aux spectacles sportifs. Les comités décideurs doivent y veiller. Quant au foot professionnel, il n’existe que par les médias qui nous en gavent, alors qu’il y a de sérieux doutes de corruption concernant la fédération en France et surtout la fédération internationale que de mauvaises langues nomment la grande lessiveuse.
Fuites historiques
Il y a des fuites connues et des soupçons. Amusons-nous au jeu d’une chasse aux fuites.
Françafrique
Jadis, l’État opérait avec l’Afrique des contrats assortis de clauses de « rétro commissions ». Une part des sommes versées revenait sous forme d’argent liquide en valises de billets. Trop voyant, le procédé a été plus tard interdit.
Loterie Nationale
Les gens jouaient, certains gagnaient, Gouv ramassait le gros lot.
SACEM
La SACEM et ses succursales ont taxé les spectacles, les fêtes, les commerces, les musiques d’attente téléphoniques… Gouv s’est largement servi au passage.
OSEO
Ce successeur de l’ANVAR gérait les subventions pour la recherche, mais quelques milliards avaient disparu.
ANVAR puis OSEO puis ça a encore changé de nom : BpiFrance (Banque Publique d’Investissement)
FOOT
L’organisation internationale semble une grande lessiveuse.
Organismes cherchent naïf digne d’un don
Divers autres organismes bénéficient aussi de cadeaux. Qui paye ? Le commerce est invité à donner, banques, assurances, EDF, opérateurs en ligne, grandes et moyennes marques et enseignes. Tous répercutent ces cadeaux sur leurs clients. Outre ce sponsoring commercial, il y a aussi des subventions d’argent public.
Petits joueurs
On oubliera les petits joueurs comme les affaires Tapie, Areva…
Commission Européenne
On sait que cette entité peut engager des montants importants sans traçabilité, on peut alors soupçonner les rétro commissions. Les laboratoires ont ramassé quelques milliards…
Les ONG
Les « organisations non gouvernementales » sont subventionnées sans transparence pour des actions souvent contestables.
Autres Milliards sans traçabilité
Les dons à l’Ukraine sont des milliards dont l’utilisation détaillée n’est pas connue. On parle de la corruption du pays, mais qu’en est-il des donneurs ?
« FAITES-NOUS COFINANCE » Ah ce sont les mêmes lettres que le mot Confiance…
Une élite de plus en plus vorace prend nos ressources, argent public et argent du public.