En tribu ou en cellule

Un aspect bien triste est, depuis des décennies, l’isolement en « cellule familiale », isolement par lequel l’enfant semble coincé avec ses deux parents imparfaits.

Le jeune ne bénéficie pas d’autres modèles permettant de percevoir la différence et donc l’anormalité relationnelle avec un proche.

La vision qui en découle fait dire « si le père est trop ceci l’enfant va vers telle névrose » etc.

Déjà Freud décrivait le complexe d’œdipe et les divers troubles selon l’influence des deux adultes.

On rêverait d’une vie « standard » en famille le soir, mais en tribu la journée afin de multiplier les facettes, de pointer les défauts de tel ou tel, de partager les savoir-faire de chacun.

La présence d’un pervers serait bien connue du groupe et serait alors dédramatisée et désamorcée, ou entrainerait un rejet.

La civilisation urbaine favorise cet isolement mais on rencontre quelques exceptions avec des personnes qui forment une communauté de vie.

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